Bibliothèque idéale

La Bible
Anonyme, La Chanson de Roland
Anonyme, Lazarillo de Tormes
Allais, Alphonse, À se tordre
Annunzio, Gabriele (d’), L’Enfant de volupté
Annunzio, Gabriele (d’), L’Innocent
Anouilh, Jean, Becket ou l’Honneur de Dieu
Apollinaire, Guillaume, Alcools
Arendt, Hannah, The Origins of Totalitarianism
Aristophane, Lysistrata
Aristote, Politique
Aristote, Éthique à Nicomaque
Aron, Raymond, Essai sur les libertés
Aron, Raymond, L’Opium des intellectuels
Auden, Wystan Hugh, Pour l’instant
Augustin (saint), Confessions
Augustin (saint), De la Trinité
Auster, Paul, Trilogie new-yorkaise
Aymé, Marcel, Les Contes du chat perché
Balzac, Honoré (de), La Peau de chagrin
Balzac, Honoré (de), Le Père Goriot
Balzac, Honoré (de), Ursule Mirouët
Balzac, Honoré (de), Les Illusions perdues
Balzac, Honoré (de), Splendeurs et misères des courtisanes
Barbey d’Aurevilly, Les Diaboliques
Barbey d’Aurevilly, Une Histoire sans nom
Barrès, Maurice, Les Déracinés
Baudelaire, Charles, Journaux
Baudelaire, Charles, Petits poèmes en prose
Baudelaire, Charles, Les Fleurs du mal
Bellay, Joachim (du), Les Regrets
Bernanos, Georges, La France contre les robots
Bernanos, Georges, Journal d’un curé de campagne
Bernanos, Georges, Sous le soleil de Satan
Béroul, Tristan et Iseut
Bierce, Ambrose, Histoires impossibles
Bioy Casares, Adolfo et Borges, Jorge Luis, Chroniques de Bustos Domecq
Bloch, Marc, Apologie pour l’histoire ou Métier d’historien
Blondin, Antoine, L’Europe buissonière
Blondin, Antoine, Un Singe en hiver
Bloy, Léon, Éxégèse des lieux communs
Bloy, Léon, Le Désespéré
Bloy, Léon, La Femme pauvre
Boccace, Le Décaméron
Borges, Jorge Luis, Histoire universelle de l’infamie
Borges, Jorge Luis, L’Aleph
Borges, Jorge Luis, Fictions
Bossuet, Oraisons funèbres
Boulgakov, Michel, Le Maître et Marguerite
Brasillach, Robert, Notre avant-guerre
Braudel, Fernand, L’Identité de la France
Burke, Edmund, Réflexions sur la Révolution de France
Buzzati, Dino, Le Désert des Tartares
Calderón de la Barca, La Vie est un songe
Calderón de la Barca, Le Grand Théâtre du monde
Camoens, Luis (de), Les Lusiades
Camus, Albert, Le Mythe de Sisyphe
Casanova, Giacomo, Mémoires
Céline, Louis Ferdinand, Voyage au bout de la nuit
Céline, Louis Ferdinand, D’un château l’autre
Cendrars, Blaise, Prose du Transsibérien et de la petite Jehanne de France
Certeau, Michel (de), L’Écriture de l’histoire
Cervantès, Don Quichotte
César, Jules, Commentaires sur la Guerre des Gaules
Chamfort, Nicolas (de), Maximes et pensées, caractères et anecdotes
Chateaubriand, François (vicomte de), Mémoires d’outre-tombe
Chatwin, Bruce, En Patagonie
Chesterton, Gilbert Keith, Le Nommé Jeudi
Chesterton, Gilbert Keith, La Sagesse du Père Brown
Chrétien de Troyes, Perceval ou le Conte du Graal
Cicéron, Contre Catilina
Cicéron, Contre Verrès
Cioran, Emil Michel, De l’inconvénient d’être né
Claudel, Paul, Le Soulier de satin
Coetzee, John Maxwell, En attendant les Barbares
Conrad, Joseph, Lord Jim
Conrad, Joseph, Au cœur des ténèbres
Corneille, Pierre, Le Cid
Corneille, Pierre, Horace
Corneille, Pierre, Polyeucte
Custine, Astolphe de, La Russie en 1839
Cyprien de Carthage (saint), Sur l’unité de l’Église catholique
Dante, La Divine Comédie
Donoso Cortés, Juan, Essai sur le catholicisme, le libéralisme et le socialisme
Dostoïevski, Fédor, Les Frères Karamazov
Dostoïevski, Fédor, Crime et Châtiment
Dostoïevski, Fédor, L’Idiot
Drieu la Rochelle, Pierre, Gilles
Drieu la Rochelle, Pierre, Le Feu follet
Épictète, Manuel
Eliot, T. S., Meurtre dans la cathédrale
Faulkner, William, Le Bruit et la Fureur
Faulkner, William, Sanctuaire
Fielding, Henry, Les Aventures de Joseph Andrews
Flaubert, Gustave, Bouvard et Pécuchet
Flaubert, Gustave, L’Éducation sentimentale
François de Sales (saint), Introduction à la vie dévote
Friedman, Milton, Capitalism and Freedom
García Márquez, Gabriel, Cent ans de solitude
Gide, André, Journal
Girard, René, La Violence et le Sacré
Gogol, Nicolas, Récits de Saint-Pétersbourg
Gogol, Nicolas, Les Âmes mortes
Gombrowicz, Witold, Transatlantique
Gracián, Baltasar, L’Homme de cour
Gracián, Baltasar, L’Homme détrompé
Gracq, Julien, Au château d’Argol
Gracq, Julien, Le Rivage des Syrtes
Greene, Graham, La Puissance et la Gloire
Greene, Graham, Un Américain bien tranquille
Greene, Graham, Le Fond du problème
Guareschi, Giovanni, Le Petit monde de Don Camillo
Hawthorne, Nathaniel, La Lettre écarlate
Hayek, Friedrich, La Route de la servitude
Hayek, Friedrich, Droit, législation et liberté
Herder, Johann Friedrich, Idées pour une philosophie de l’histoire de l’humanité
Hésiode, Théogonie
Hesse, Hermann, Le Loup des steppes
Hesse, Hermann, Le Jeu des perles de verre
Homère, L’Iliade
Homère, L’Odyssée
Hugo, Victor, Quatre-vingt-treize
Huxley, Aldous, Eyeless in Gaza
Huysmans, Joris-Karl, À rebours
Ignace de Loyola (saint), Exercices spirituels
Irénée de Lyon, Contre les hérésies
Jean de la Croix (saint), Cantique spirituel
Jouve, Pierre Jean, Paulina 1880
Joyce, James, Gens de Dublin
Joyce, James, Ulysse
Jünger, Ernst, Eumeswil
Jünger, Ernst, Sur les falaises de marbre
Jünger, Ernst, Orages d’acier
Kerouac, Jack, Sur la route
Kierkegaard, Soren, Ou bien… ou bien…
Kipling, Rudyard, Kim
Kipling, Rudyard, La Lumière qui s’éteint
Kipling, Rudyard, Stalky & Cie
Kirk, Russell, L’Esprit du conservatisme
Kundera, Milan, L’Insoutenable légèreté de l’être
Kundera, Milan, La Plaisanterie
La Bruyère, Jean (de), Les Caractères
Laclos, Pierre Choderlos (de), Les Liaisons dangereuses
Lawrence, Thomas Edward, Les Sept piliers de la sagesse
Lewis, Clive Staples, The Chronicles of Narnia
Lewis, Clive Staples, Mere Christianity
Locke, John, Second Traité du gouvernement
Luttwak, Edward, Coup d’État: A Practical Handbook
Machiavel, Nicolas, Le Prince
Maistre, Joseph (de), Considérations sur la France
Maistre, Joseph (de), Les Soirées de Saint-Pétersbourg
Maistre, Xavier (de), Voyage autour de ma chambre
Malaparte, Curzio, Kaputt
Malaparte, Curzio, La Peau
Mallarmé, Stéphane, Poésies
Mann, Thomas, Considérations d’un apolitique
Mann, Thomas, La Mort à Venise
Mann, Thomas, La Montagne magique
Mao Tsé-Toung, La Guerre révolutionnaire
Marlowe, Christopher, La Tragique histoire du docteur Faust
Marrou, Henri Irénée, De la connaissance historique
Maupassant, Guy (de), Contes de la bécasse
Mauriac, François, Thérèse Desqueyroux
Mérimée, Prosper, La Vénus d’Ille
Mérimée, Prosper, Carmen
Mill, John Stuart, De la liberté
Miłosz, Czesław, La Pensée captive
Miłosz, Czesław, Traité poétique
Mishima, Yukio, Le Pavillon d’or
Monluc, Blaise (de), Commentaires
Montherlant, Henri (de), Le Chaos et la nuit
Musil, Robert, L’Homme sans qualités
Musil, Robert, Les Désarrois de l’élève Törless
Nabokov, Vladimir, Lolita
Nerval, Gérard (de), Les Chimères
Newman, John Henry, Apologia Pro Vita Sua
Nicéphore II Phocas, Traité de la guérilla
Nimier, Roger, Le Hussard bleu
Nimier, Roger, Les Enfants tristes
Nimier, Roger, Les Épées
Ortega y Gasset, José, La Rebelión de las masas
Ortega y Gasset, José, Historia como sistema
Orwell, Georges, Hommage à la Catalogne
Pascal, Blaise, Pensées
Pasternak, Boris, Le Docteur Jivago
Péguy, Charles, De la situation faite au parti intellectuel dans le monde moderne devant les accidents de la gloire temporelle
Pessoa, Fernando, Le Livre de l’intranquillité
Pétrone, Le Satiricon
Pie XI, Quadragesimo Anno
Pieyre de Mandiargues, André, La Marge
Platon, Phèdre
Plutarque, Vies parallèles
Poe, Edgar Allan, Histoires extraordinaires
Popper, Karl, La Société ouverte et ses ennemis
Potocki, Jean, Manuscrit trouvé à Saragosse
Pound, Ezra, Cantos
Prévost, Antoine François, Manon Lescaut
Racine, Jean, Britannicus
Racine, Jean, Phèdre
Radiguet, Raymond, Le Diable au corps
Ratzinger, Joseph, Foi chrétienne hier et aujourd’hui
Rebatet, Lucien, Les Deux étendards
Retz (cardinal de), Mémoires
Ronsard, Pierre (de), Les Amours
Rostand, Edmond, Cyrano de Bergerac
Rougemont, Denis (de), L’Amour et l’Occident
Rousseau, Jean-Jacques, Profession de foi du vicaire savoyard
Saint-Éxupéry, Antoine (de), Citadelle
Salomon, Ernst (von), Le Destin de A. D.
Salomon, Ernst (von), Les Cadets
Salomon, Ernst (von), Les Réprouvés
Santayana, George, La Vie de la raison
Schmitt, Carl, La Notion de politique
Schmitt, Carl, Théorie du partisan
Schwob, Marcel, Vies imaginaires
Sénac de Meilhan, Gabriel, L’Émigré
Shakespeare, William, La Tempête
Shakespeare, William, Le Roi Lear
Soljenitsyne, Alexandre, L’Archipel du goulag
Soljenitsyne, Alexandre, Une journée d’Ivan Denissovitch
Sophocle, Œdipe roi
Stendhal, Le Rouge et le Noir
Stendhal, La Chartreuse de Parme
Sterne, Laurence, Vie et Opinions de Tristram Shandy
Sterne, Laurence, Voyage sentimental à travers la France et l’Italie
Strauss, Leo, Droit naturel et Histoire
Suárez, Francisco, Des lois
Sun Tzu, L’Art de la guerre
Térence, Les Adelphes
Thucydide, Histoire de la guerre du Pélopponèse
Tocqueville, Alexis (de), De la démocratie en Amérique
Tocqueville, Alexis (de), L’Ancien Régime et la Révolution
Tolstoï, Léon, Anna Karénine
Tolstoï, Léon, La Guerre et la paix
Toole, J. K., La Conjuration des imbéciles
Tournier, Michel, Le Roi des aulnes
Unamuno, Miguel (de), L’Agonie du christianisme
Unamuno, Miguel (de), Le Sentiment tragique de la vie
Vailland, Roger, La Loi
Valéry, Paul, Charmes
Verlaine, Paul, Fêtes galantes
Vialatte, Alexandre, Les Fruits du Congo
Villiers de l’Isle-Adam, Auguste (comte de), Contes cruels
Villon, François, Le Grand Testament
Virgile, L’Énéide
Volkoff, Vladimir, Le Retournement
Warren, Robert Penn, All the King’s Men
Waugh, Evelyn, Grandeur et Décadence
Weber, Max, Économie et société
Weil, Simone, L’Enracinement
Wilder, Thornton, The Bridge of San Luis Rey
Woolf, Virginia, Les Vagues
Woolf, Virginia, Promenade au phare
Yeats, William Butler, The Tower

54 réflexions sur “Bibliothèque idéale

  1. Je viens de parcourir très (trop) rapidement cette liste : nous nous retrouvons sur bien des noms. Je suis supris de n’y point trouver Proust, et un peu triste d’en voir absent mon écrivain contemporain favori, Renaud Camus.

    Mais bon…

  2. Proust, j’ai essayé en khâgne avec La Prisonnière. Sans doute trop jeune (moi, pas le bouquin, quoique). Je compte m’y remettre un jour.

    Camus, beaucoup de gens m’en ont dit du bien – jusqu’à un chercheur en littérature polonaise, mais où vais-je chercher mes conseils de lecture. Si l’illustre Didier Goux s’y met… il faudra que j’essaie. Mais peut-être avez-vous une suggestion pour débuter ?

  3. @ Paf

    Pas encore lu. Un jour peut-être.

    Quant à Renaud Camus c’est marre, trop cher pour l’instant.

  4. Pingback: Lectures « Baroque et fatigué
  5. Pas mal de camelote dans votre liste ; mais on n’y trouve ni Tacite, ni Euripide, ni Molière, ni Pascal, ni Rabelais, ni Hérodote, ni Prévost, ni Montesquieu, ni Sénèque, ni Dumas, ni Villon, ni l’Arioste, ni Plaute… Ca fait tâche.
    Cordialement (quand même).

  6. N’aimez-vous pas Verlaine, Michaux, Burroughs…? Ou est-ce seulement qu’il faut bien faire des choix ? ou alors pour laisser de coté quelques titres trop évidents, car déjà trop adulés, et par trop de monde avec peu de raison.

  7. @ Mony V.

    De la camelote ? J’admets que certains ouvrages sont là pour des raisons plus idéologiques que littéraires (disons au moins Salomon et Raspail). Pour le reste, je veux des noms. Ah si, Kundera peut-être. Je l’ai mis pour faire plaisir à des gens, en fait jamais lu.

    Pour le reste, je n’ai qu’une petite vingtaine d’années et n’ai pas encore tout lu. Prévost je n’aime pas. Molière non plus. Pascal je dois m’y mettre. Rabelais j’abhorre (trop rabâché en classe). Montesquieu en dessous de n’importe quel philosophe politique anglais ou espagnol d’importance moyenne ayant écrit au cours des deux siècles précédents (mais ce n’est que mon opinion jeune et arrogante). Sénèque, l’Arioste, Plaute, pas encore lu. Hérodote, Dumas et Villon vous m’y faites penser, je les rajouterai quand j’aurai le temps.

    @ Enochwurzel

    Pour Salomon regardez mieux, il y en a trois… Un seul Raspail ? C’est marrant quand on a quatorze ans, mais ça n’est pas non plus le Graal…

    @ Nasirjones

    Verlaine vous m’y faites penser, je rajouterai. Michaux lu seulement quelques extraits. Burroughs est dans mes projets. Sinon même excuse que pour Mony V., j’ai encore quelques décennies devant moi pour compléter cette liste…

  8. Si vous avez déjà lu tout ça à la petite vingtaine, il y a là beaucoup de bon, au contraire! – Avez-vous lu les quatre romans du cycle des « Jeunes filles » de Montherlant?

  9. @ Daniel Fattore

    De Montherlant, lu il y a longtemps Les Jeunes Filles (ne m’a pas marqué), La Reine morte (sans plus) et Le Chaos et la nuit (m’avait fait forte impression). Faudra s’y remettre.

  10. Ps Ah, oui,je m’étonne (moyennement, « on ne saurait penser à tout ») de l’absence de Saint Simon et Montaigne (qqlq autres), et puis évidemment ce type de liste ne laisse aucune chance à des auteurs exquis comme Jean de Tinan, Lorrain etc (d’autre part, vous êtes vache avec l’Angleterre : ni Dickens ni Tackeray…) Mais enfin,c’est quand même pas mal du tout et distrayant. M’intéresserait plus (dans quelques années) VOTRE bibliothèque idéal. Ou vos « cent volumes élus ».

  11. Ah, les listes, c’est bien quand on n’a pas d’opinions. Rien à voir avec les Journées de lecture de Nimier.

  12. @ Bardabu

    C’est bien entendu. Si quelqu’un fait des listes, c’est qu’il n’a pas d’opinions. Je vous suis tout à fait. Votre raisonnement est imparable.

    … sinon, effectivement, rien à voir avec les Journées de lecture … et donc ?

  13. Ma tournure de phrase semblait signifier :
    « Si l’on n’a pas d’opinion, alors on fait des listes. » plutôt que la réciproque. L’implication n’est pas équivalence.

    Ce que je reproche aux listes, c’est leur absence de profondeur. Dans un glossaire c’est bien utile. Toutes nues, elles rappellent trop l’ennui du supermarché. Si encore il y avait des liens…

  14. @ Bardabu

    Oui. Mais bon, on peut avoir une opinion, et l’exprimer ailleurs.

    Quant aux liens, c’est une idée. En fait j’ai toujours rêvé d’un site internet plus ou moins collaboratif (quel mot affreux) où les gens (pas n’importe lesquels) diraient ce qu’ils pensent des livres (et pas seulement de ceux qui viennent de sortir). Un jour peut-être.

  15. Ça existe déjà, mais c’est très vite ennuyeux. Parler d’un livre demande du talent, il faut savoir donner son avis tout en devinant ceux des autres. Nimier était très bon pour ça, à la fois direct et tranchant, mais avec toujours une attention aux qualités qu’il donnait parfois par indifférence ou jeu d’esprit et qui au final révélaient une sensibilité, à mon sens, hors du commun.

  16. @ Camuray et Restif

    Le Lowry, je l’ai trouvé en français dans la bibliothèque du coin, c’est illisible, la traduction est à chier, mais ça doit être génial en anglais ; j’ai eu un peu l’impression de retrouver le génial La Puissance et la Gloire de Greene, c’est pt’êt’ lié au contexte centro-américain, mais à mon avis pas seulement.

    @ Nebo

    Je connais trop peu Nietzsche. Croyez que je le regrette. La Naissance de la tragédie en prépa, et un autre bouquin trop stupidement antichrétien pour m’intéresser, dont je ne me rappelle même plus le nom. Je sais que c’est plus compliqué, mais à l’époque, ça m’avait fait penser à Onfray. Tiens, d’ailleurs, ça doit se trouver sur Internet, je vais m’en imprimer une louche et lire ça au coin du feu en buvant un armagnac. Je vous tiens au courant.

  17. Comme le dit si bien Dantec… il faut lire Nietzsche… puis la Bible… puis Nietzsche… puis la Bible. Pour découvrir que le christianisme que méprise Nietzsche est précisément le christianisme post-Vatican II que Nietzsche voit venir… Par ailleurs, il fait dans « L’Antéchrist » un éloge lumineux du Christ distinguant le christianisme de son créateur. Ensuite, on devine à force de le lire, que c’est surtout le Protestantisme qu’il attaque en attaquant le christianisme. Il est, vis à vis de la papauté, tout à la fois violemment critique et, d’un point de vue civilisationnel, plutôt admiratif… alors que le puritanisme protestant lui fait désirer le Sud italien (Rome ?)…

    Quoi qu’il en soit… on sort d’une lecture d’ « Ainsi Parlait Zarathoustra » empli de vie, prêt à affronter le monde et sa fourmilière.

  18. Il manque tout de même Gide, Flaubert, France, Gobineau (pour « les Pléiades »), Hardy, James, Malaparte (surtout vu vos opinions, « Kaputt » est indispensable !), Martin du Gard, Maurois, Morand, Queneau, Renan, Vigny et j’en passe ! Et même Rebatet n’y est pas !!!! Il faut mettre d’urgence « Les décombres » dans la liste !
    🙂

  19. @ LB

    Pas réactualisé depuis longtemps, depuis je me suis mis à Gide et Rebatet. Flaubert c’est un oubli, il faut évidemment ajouter Bouvard & Pécuchet et L’Education sentimentale. Les autres un jour peut-être…

  20. Je vous recommande très fortement « la conjuration des imbéciles » de John Kennedy Toole, coquetèle de Céline, Rabelais et Boulgakov ! (c’est mon avis)

  21. Bonjour,

    Nous vous informons de la publication récente, par nos soins, du TABLEAU DE PARIS SOUS LA COMMUNE, de Villiers de l’Isle-Adam, texte d’une rareté exceptionnelle, presque inédit puisque publié la dernière fois en catimini il y a plus de vingt ans. À rebours de ses collègues écrivains de l’époque, le pourtant très catholique – et monarchiste – Villiers de l’Isle-Adam y célèbre avec enthousiasme la révolution prolétarienne de mars 1871, en une superbe et étonnante apologie.
    Le TABLEAU DE PARIS est précédé d’une importante introduction historique et littéraire, et accompagné d’un impressionnant corpus de notes, prolongeant le plaisir du lecteur.
    À votre service pour de plus amples explications, sur l’histoire rocambolesque de ce manuscrit sauvé de l’oubli …
    Cordialement,
    Les éditions Sao Maï

    saomai@orange.fr

    http://courtcircuit-diffusion.com/Sao-mai

    TABLEAU DE PARIS SOUS LA COMMUNE, par Villiers de l’Isle-Adam – ÉDITIONS SAO MAÏ – 112 pages – 6 Euros

  22. en « débarquant » aujourd’hui (mais quel plaisir ce blog!) je me permets de suggérer :
    de Vladimir Bukovsky : »cette lancinante douleur de la liberté » et :
    et ! : Le Bal de Sceaux de Balzac ! sur le basculement de société et l’arrivée de la puissance « argent »

  23. Pingback: wordpress » Twitter Trends
  24. Le Rouge et le Noir a tellement rythmé une partie de ma vie, je ne sais pas pourquoi vraiment. C’est un peu comme les Liasons Dangereuses ou ce genre d’oeuvre.

  25. Simple avis personnel mais j’aurai remplacé la Violence et le Sacré de Girard par Mensonge romantique et Vérité romanesque qui me parait supérieur .

    L’absence des Pensées de Pascal est en revanche un scandal absolu et il faudrait même y ajouter les Provinciales que je me permet de vous conseillez puisque vous avez la culture religieuse suffisante pour en comprendre l’humour extraordinnaire .

    En dehors de ça je garde votre liste pour les moments où je me trouverai à cours de lecture .

  26. Un petit Jacques Perret (Le caporal épinglé, Histoires sous le vent, Ernest le rebelle, Bande à part …) serait peut-être digne de siéger dans « la bibliothèque idéale », non?

  27. Votre liste est étonnante : on y trouve Rebatet ou Drieux mais pas Déon. Un oubli ? Peut être que Boris Vian aurait lui aussi mérité une petite citation ?
    Je vous conseille aussi Ragon, top et que vous apprécierez sans doute !

  28. Je vous recommande Heimito von Doderer, Joseph Roth, Hugo von Hofmannsthal, Jacob Burckhardt, Arnold Gehlen, Botho Strauß, Rudolf Borchardt, Ludwig Klages, Giovanni Papini, Massimo Bontempelli, Federigo Tozzi, Azorín, José María Pemán, Ramiro de Maeztu, Gerardo Diego, Josep Pla, Marcelino Menéndez y Pelayo, Thomas De Quincey, Wyndham Lewis, Elizabeth Bowen, Saki, Saunders Lewis, David Jones, Marcel Jouhandeau, Mircea Eliade, Vintilă Horia, Ivan Bunin, Dmitry Merezhkovsky

    grands écrivains conservateurs!

  29. Autres classiques:

    Alessandro Manzoni
    Giovanni Verga
    Jacques de Lacretelle
    Luigi Pirandello
    Novalis
    John Henry Newman
    Frédéric le Play
    Mateiu Caragiale
    Henry Adams
    Jacques Chardonne
    Ford Madox Ford
    Charles Nodier
    Frederick Rolfe, Baron Corvo
    Jeremias Gotthelf
    Luis Rosales
    Robert Louis Stevenson
    Franz Grillparzer
    Camilo José Cela
    Leopoldo Panero
    Ramón Pérez de Ayala
    Hippolyte Taine
    Knut Hamsun
    Leopoldo Lugones
    Gerard Manley Hopkins
    Jacques Cazotte
    Nelson Rodrigues

  30. Et Stefan George et Gottfried Benn et Sigrid Undset et Erik von Kuehnelt-Leddihn.

    Pas de Schopenhauer ou Jung ou Spengler ou Maurras ou Daudet ou Bainville?

  31. J’oubliais EDUARD VON KEYSERLING

    aussi
    Meister Eckhart
    Julienne de Norwich
    Nicolas de Cues
    Louis de Rouvroy, duc de Saint-Simon
    Paul Scarron
    Francisco de Quevedo
    James Boswell (Vie de Samuel Johnson)
    Alexander Pope
    Heinrich von Kleist
    Count August von Platen-Hallermünde
    Sergey Aksakov
    Camilo Castelo Branco
    José Maria de Eça de Queiroz
    Mihai Eminescu
    Gustavo Adolfo Bécquer
    Ricardo León y Román
    Nicolas Berdiaev
    Ramón María del Valle-Inclán (à ses débuts)
    Dino Campana
    Dámaso Alonso
    Riccardo Bacchelli
    Josef Weinheber
    Rolf Jacobsen
    Henri Béraud
    Tommaso Landolfi
    Gregor von Rezzori
    Carlo Emilio Gadda
    Pierre Boutang

  32. W.B. Yeats, pour poésie. Giuseppe Ungaretti, pour poésie catholique…

    et Philippe Ariès (L’Homme devant la mort)
    Alasdair MacIntyre (Après la vertu)
    Constantin Léontiev

  33. En plus:

    Antonio Fogazzaro
    Giosué Carducci
    Abel Bonnard
    Thierry Maulnier
    Bertrand de Jouvenal
    Louis Rougier
    Anthony Trollope
    Charles WS Williams
    Lawrence Durrell
    Martin Mosebach
    Jaime Balmes
    José Antonio Maravall
    Vassili Rozanov
    Léon Chestov

  34. Goethe.

    Si vous aimez Carl Schmitt, vous devez lire aussi Julien Freund:

    Pierre-André Taguieff dans son ouvrage sur Julien Freund rapporte un dialogue entre Jean Hyppolite et Julien Freund lors de la soutenance de thèse en 1965 de ce dernier. Hyppolite dit :

    « Sur la question de la catégorie de l’ami-ennemi, si vous avez vraiment raison, il ne me reste plus qu’à aller cultiver mon jardin. »

    Freund répliqua :

    « Écoutez, Monsieur Hyppolite, vous avez dit […] que vous aviez commis une erreur à propos de Kelsen. Je crois que vous êtes en train de commettre une autre erreur, car vous pensez que c’est vous qui désignez l’ennemi, comme tous les pacifistes. Du moment que nous ne voulons pas d’ennemis, nous n’en aurons pas, raisonnez-vous. Or c’est l’ennemi qui vous désigne. Et s’il veut que vous soyez son ennemi, vous pouvez lui faire les plus belles protestations d’amitiés. Du moment qu’il veut que vous soyez son ennemi, vous l’êtes. Et il vous empêchera même de cultiver votre jardin. »

    Hyppolite répondit :

    « Dans ce cas, il ne me reste plus qu’à me suicider. »

    P.-A. Taguieff cite ensuite le commentaire critique fait par Raymond Aron à propos de Jean Hyppolite et rapporté par Julien Freund :

    « Votre position est dramatique et typique de nombreux professeurs. Vous préférez vous anéantir plutôt que de reconnaître que la politique réelle obéit à des règles qui ne correspondent pas à vos normes idéales. »

  35. @Drieu

    Merci pour toutes ces suggestions !

    L’anecdote Freund/Hippolyte, je connaissais, oui.
    Kierkegaard, découvert depuis, j’ajoute.
    Yeats de même.
    Hoffmansthal, Newman, Lugones, idem.

    D’autres, déjà connus mais ne font pas partie de mes préférés (Maurras, Daudet, Bainville).

  36. Je ne trouve pas de Lugones ou Hofmannsthal sur votre liste.

    Pour ma part, j’ai aussi découvert plus d’auteurs et de livres intéressants depuis:

    Georges Valois (L’Homme qui vient, Le Père)
    Édouard Berth (Les Méfaits des intellectuels)
    René Benjamin (Aliborons et démagogues)
    Gustave Thibon (Retour au réel, La crise moderne de l’amour)
    Eugenio d’Ors (Glosari)
    Vicente Risco (Nós, os inadaptados)

  37. John Clare
    Guy Davenport
    Robertson Davies
    Henry Green
    A.E. Housman
    Flann O’Brien
    Flannery O’Connor
    Leonardo Castellani
    Nicolás Gómez Dávila
    Pedro Laín Entralgo
    José Maria de Pereda
    Gonzalo Torrente Ballester
    José Zorrilla
    Giuseppe Prezzolini
    Ardengo Soffici
    Ion Luca Caragiale
    Ion Creanga
    Constantin Noica
    Petre Tutea
    Duiliu Zamfirescu
    Friedrich Georg Jünger
    Josef Pieper
    Max Scheler
    Friedrich von Schlegel
    Othmar Spann
    Antoine Blanc de Saint-Bonnet
    Jean Cau
    Ernest Hello

  38. Bonjour !
    Je découvre « par hasard » votre blogue. Merci pour cette « bibliothèque idéale », fort intéressante (j’y ai retrouvé plusieurs titres appréciés).
    Quelques remarques et suggestions :

    La Bible en tête de cette liste : tout à fait. Le Livre qui signifie « les livres », soit une « bibliothèque idéale » à elle toute seule. Si on voulait « la réduire » à deux, je retiendrai le Deutéronome(un livre adressé à « la seconde génération »)pour le Premier Testament, et l’évangile selon Jean pour le Nouveau Testament.

    Agrippa d’Aubigné, avec notamment « Les Tragiques » : une épopée polémique et baroque, et une force, atteinte peut-être par le seul Victor Hugo dans ses « châtiments ».

    Borges : connaissez-vous ses poèmes ?

    Tout Hermann Broch : les somnambules, le tentateur, la mort de Virgile, les irresponsables

    Tout Elias Canetti (prix nobel de littérature en 1981 et au carrefour de plusieurs langues et cultures). Auto-da-fé, histoire d’une vie (trilogie), masse et puissance

    Capek, Karel. RUR (puisque vous citez « La France contre les robots » de Bernanos 😉 )

    Erri De Luca. Et Il dit ; premières heures ; les saintes du scandale ; aller simple

    Eliot, T. S. : vous citez « Meurtre dans la cathédrale » et pas ses poèmes (« Terre vaine ») ?

    Erasme, et « l’éloge de la folie ».

    Faulkner, William : je retiens personnellement « Le Bruit et la Fureur »

    Greene, Graham, La Puissance et la Gloire ; l’agent secret

    Ok pour Hawthorne, Nathaniel et « La Lettre écarlate » : ajoutons alors le « Moby dick » d’Hermann Melville, pour comprendre l’esprit américain.

    Jünger, Ernst, Eumeswil, Sur les falaises de marbre + son journal (expriment bien son attitude et ses choix d’esthète sous Hitler)

    Et Kafka ? Le Château, le Procès, la colonie pénitentiaire et toutes ces nouvelles, son journal

    Kierkegaard, Soren, Ou bien… ou bien…: un auteur que j’aimerai lire. S’il figure dans cette liste, il est alors pertinent de lire Pascal, Blaise(« Pensées »), vu que Kierkegaard appréciait Pascal.

    Lewis, Clive Staples : les chroniques de Narnia(bonne idée ! J’aime beaucoup « Prince Caspian »). Mais aussi sa « trilogie cosmique ».

    London, Jack. Martin Eden.

    More, Thomas, et « l’Utopia ».

    Rabelais : à lire ! (not. « Tiers livre » et « quart livre ») »Un grand mec », disait mon ancien prof de Patrimoine littéraire, à l’époque de mes années d’histoire.

    Sebastian, Mihail, un auteur roumain : voir « Depuis 2000 ans » et son Journal. (On peut considérer « depuis 2000 ans » comme la version romancée du journal)

    Tolstoï : ses nouvelles(la sonate à Kreutzer…)

    Warren, Robert Penn, All the King’s Men(les fous du roi) : excellent, mais malheureusement épuisé.

    Deux romans graphiques : « Economix » et « Maus ».

    Quelques bons titres de SF ?
    Silverberg : « L’homme dans le labyrinthe de Silverberg » (idée majeure du livre : le mal dont est victime le héros Richard Müller exilé dans un labyrinthe….ce mal pourra-t-il, en fin de compte, « servir au plus grand nombre » après avoir été une sorte de punition face à l’Ubris ?)
    Du même : « l’oreille interne », un roman-souvent cru(certains passages auraient pu être évités et plus suggérés)-plus introspectif-et avec une grande part d’autobiographie-que réellement SF : l’histoire d’un télépathe, qui vit son don comme une malédiction: « J’entends la plainte des roues qui foncent, métal contre métal, et simultanément je reçois l’impact vigoureux et subit d’une myriades d’esprits qui se précipitent sur moi en arrivant du nord, entassés dans les cinq ou six voitures que comportent le train. Les âmes compressées des voyageurs forment une masse informe qui m’agresse. ». Jusqu’à ce qu’il constate, la quarantaine bien entamée, que ce don s’éteint peu à peu…. Un roman original, malgré quelques réserves, qui exprime assez bien les interrogations sur l’identité : qui suis-je lorsque ma seule originalité, un don de télépathe, vient à disparaître ?

    Je finirai avec :
    -Gene Wolfe(il était catholique pratiquant et convaincu, je crois et admirateur de Borges). Son style est recherché et difficile. Le récit est souvent à la première personne par un narrateur pas totalement fiable. Le lecteur se doit donc de lire entre les lignes et de discerner ce que le narrateur ne comprend pas lui-même) et sa « cinquième tête de Cerbère »(trois nouvelles dont le lien peut nous échapper de prime abord) ou son cycle du Bourreau(édité chez Denoël).

    -Ian M. Banks, un autre auteur intéressant, pour le cycle de « La Culture »(une civilisation originale, très avancée, « tolérante », mais expansionniste, que l’on ne découvre au fil des romans du cycle qu’au travers du regard de ses adversaires)

    Bonnes lectures et bonne suite pour votre blogue !

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